Barjavel de
Nyons
Le soleil chasse le vent et depuis hier le collège du Pontias
porte le nom de l'écrivain des ciels bleus Nyons. - René Barjavel, qui fut journaliste, ne nous en voudrait certainement pas de « faire court » sur une aussi longue journée. Il était à quelques tours de roue de nous, sous son ciel bleu de Tarendol,. Il était avec nous. Il reste en nous. Le
journaliste-écrivain aurait-il aimé cet hommage officiel de la République puisqu'il y avait là le chef de cabinet du
secrétaire d'État à l'enseignement et un télégramme de Fraçois Léotard ? Peut-être. Mais surtout, ce fut l'hommage
des gens de chez nous celui de l'amitié et de la reconnaissance.
Jour de fête joyeux. Musique en tête du cortège. Soleil de Nyons. Au collège les enfants piaillent. Il était du Pontias. Il devient René Barjavel. Son fils Jean a dit : « Vous avez donc chassé le vent pour installer à sa place le soleil. » Barjavel de Nyons et de France. Un collège des Charentes, celui de Chalais, est au rendez-vous. Les élèves préparent
un PAE sur l'auteur de « Ravage ».
Voilà. C'est tout. Ou plutôt cela commence, une nouvelle fois avec ce baptême d'un collège. Ancré dans le souvenir de
tous, le nom de René Barjavel, depuis hier, est ancré sur un discret panonceau sur la grille d'un établissement
scolaire. Ainsi, l'enfant du pays qui aimait la jeunesse et la vie rejoint-il les enfants de Nyons, leurs cahiers et
leurs errances dans le ciel et les collines d'oliveraies.
Michel RICHARD
(1) Nous publierons dans de prochaines éditions, l'intégralité des souvenirs de Jean Durand sur René Barjavel.
Nos photos (Pierre Jean BELLARD). - Rue Gambetta, une plaque.. sur la boulangerie. Jean Durand et
Charles Moulin : souvenir vivant d'un écrivain de toujours.
Outre les personnalités déjà citées : le sous-préfet Claude Blanc, le conseiller général Hervé Mariton, Jean
Besson, vice-président du conseil général, Jacques Delatour, chef de service aux affaires scolaires, Pierre Ageron,
président de l'académie Drômoise, des élus de Nyons... des Nonsais « pays » de René Barjavel. Un repas était
ensuite servi chez André Valette.
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