"La rue Lacretelle (...) au lieu de descendre, elle montait." |
La boîte aux lettres n'est plus là. On voit ses pitons de fixation... |
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Le 20, rue Lacretelle. |
La tour Olivier-de-Serres n'est pas exactement située à l'endroit indiqué, mais c'est le seul bâtiment "possible" pour cette description (au coin des rues Lacretelle et Vaugelas se trouve un groupe d'immeubles d'habitation modernes et de grand standing ; ce sont peut-être eux qui ont remplacé la tour de l'usine Olida...) |
La rue Pierre Mille, autrefois rue Lacretelle−prolongée |
Vue sur les voies (il n'en reste plus qu'une à présent) |
Parc en face du 20 rue Lacretelle | Le marronier en face l'immeuble |
Mis à part le souvenir de notre auteur, d'ailleurs nullement évoqué sur les lieux eux-mêmes, la rue Lacretelle présente un intérêt "touristique" quasi nul... Inutile donc en particulier d'aller y importuner les occupants du numéro 20...
Pour les curieux d'histoire, le Dictionnaire historique des rues de Paris de J. Hillairet (éd. de Minuit) nous apprend quelques détails :
Longueur : 170 m, largeur : 12 m.
La rue Lacretelle est l'ancienne section de la rue des Tournelles ; elle limitait, au sud, le village de Vaugirard.
Appelée des Carrières au début du XIXème siècle, elle a reçu, en 1864, le nom de l'historien Dominique de Lacretelle
(1766-1855). Elle a longé, jusqu'à la Révolution, le jardin de la maison de campagne des prêtres de Saint Sulpice remplacé, après
la Révolution, par l'Institut Poiloup, puis par le collège de l'Immaculée Conception et par celui des Jésuites (391 à 393 rue de Vaugirard).
Ce jardin possédait (à l'angle des rues de Vaugirard et Lacretelle) un puits de 5 m de diamètre
sur 13 m de profondeur avec 3 corps de pompe mus par un chevel. Un autre puits moins vaste,
mais plus profond, lui faisait suite et conduisait à une nappe d'eau qui ne tarissant pas pendant les années de sécheresse, suffisait à tout Vaugirard.