Mes chers Amis,

afin que tous y trouvent une place, et qu'ils puissent surtout être retrouvés sans difficulté par le visiteur qui souhaite approfondir la vue trop synthétique que fournit un simple cataloguage.
Si ces éléments, liés au domaine journalistique, concernent l'activité écrite de l'auteur, la seule qui ait laissé des traces matérielles et tangibles, on peut y voir mentionnés des points qui débordent ce domaine - on dirait maintenant ce medium.

Dans l'interview pour la revue TÉLÉCINÉ n°155 de l'été 1969, que l'on retrouvera à la page http://barjaweb.free.fr/SITE/documents/telecine_155.html, Barjavel évoque de façon très personnelle comment il a été invité cette année-là par le Journal du Dimanche à y prendre sa chronique, alors simple « critique des programmes de télévision ». :

Mes amis de R.T.L. me l'ont demandé d'abord, et puis le directeur du « Journal du Dimanche ». C'est un esclavage abominable. A partir du moment où l'on sait qu'il faut rester devant la T.V. pour en parler, cela devient quelque chose d'effrayant. Mais je ne fais pas précisément de la critique de télévision ; je dis mes réactions personnelles à propos de ce que je vois sur l'écran.

À présent que l'on peut prendre connaissance, sur la page consacrée aux articles du Journal du Dimanche (http://barjaweb.free.fr/SITE/ecrits/JDD/JDD.php), de la chronologie de cette activité qui dépasse ce qui en a été conservé dans les trois recueils « Les Années de... », on relève cet indice concernant les expériences précédentes de Barjavel dans le domaine de la radio. On a des "traces" de ses activités de chroniqueur sur R.T.L (alors "Radio-Luxembourg"), mais les souvenirs concrets en sont pour le moins fort rares.

Remontant le temps, j'ai eu récemment connaissance grâce à un sympathique correspondant d'une activité radiophonique bien antérieure, qui, n'ayant rien à voir avec le journalisme, relève purement de la science-fiction.
Époque lointaine - 1950 - où il existait des émissions de radio de S.-F. en feuilleton...
Par chance, un journal de l'époque, "C'est la vie", pour sa part bel et bien imprimé, a non seulement gardé la trace dans sa rubrique "programmes radio" de ce que les ondes ont emporté au loin, mais en a aussi tiré juste après un feuilleton illustré en texte sous images sur 10 épisodes. Bien au-delà de l'intérêt anecdotique que l'on peut trouver à une telle reconstitution, ce document, ou plutôt cette série de documents, permet d'appréhender certaines des anticipations les plus savoureuses de notre auteur, déjà présentes dans cette histoire et qui, elles aussi, sommeilleront jusqu'à leur résurgence dans ses "grands romans", la Nuit des temps en particulier.
Mettant fin au suspense, je vous invite à visiter les pages présentant la reconstitution de ce récit, « Ne demandez pas la Lune », à l'adresse :

Pour la mettre en valeur et la laisser offrir le sens du suspense qu'avait la forme originale en épisodes, le choix est offert entre plusieurs présentations. Cette découverte de ce qui pourra constituer la B.D. de l'été, cinquante-quatre ans après, ne manquera pas de ravir de nombreux amateurs...